Un drame à Nogent, en Haute-Marne : Une surveillante poignardée par un collégien
- Adan Guemra
- 10 juin
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 23 juin
Le mardi 10 juin, en matinée, une surveillante de 31 ans a tragiquement perdu la vie après avoir été poignardée par un élève aux abords du collège Françoise-Dolto, à Nogent (Haute-Marne).
Le président de la République, Emmanuel Macron, a réagi sur X, exprimant sa solidarité : « Alors qu’elle veillait sur nos enfants à Nogent, une assistante d’éducation a perdu la vie, victime d’un déferlement de violence insensé. Tous, nous sommes aux côtés de sa famille, de ses proches, de ses collègues et de l’ensemble de la communauté éducative. »
L'agression s'est produite pendant un contrôle de sacs mené par les gendarmes lors de la rentrée des classes. Le suspect, rapidement maîtrisé par les forces de l’ordre, a été placé en garde à vue à la gendarmerie de Nogent. Selon le procureur, il s'agit d'un collégien de l’établissement, âgé de 14 ans.
L'académie de Reims a déployé une équipe mobile de sécurité et mis en place une cellule de soutien psychologique pour les membres de la communauté éducative. Le rectorat a précisé que le contrôle des sacs avait été planifié de longue date, en partenariat avec la gendarmerie, dans le cadre de la circulaire Retailleau-Borne, et qu’il n'y avait eu "aucune difficulté particulière" dans cet établissement.
La préfète de la région ainsi que la ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Borne, se rendront sur place. Cette dernière a exprimé sa consternation sur X, qualifiant l’incident de « drame terrible » et saluant l’intervention des forces de l’ordre. Elle a également exprimé son soutien à la victime et à ses proches.
Le Premier ministre, François Bayrou, a de son côté souligné que la menace des armes blanches chez les mineurs est désormais « critique ». Il a insisté sur l'importance de faire de ce fléau un « ennemi public ». Il sera également l’invité du journal télévisé de 20 heures sur TF1. Après l'attaque mortelle dans un lycée à Nantes à la fin avril, il avait annoncé l’intensification des contrôles aux abords et dans les établissements scolaires.




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